Sainte Marie, Mère de Dieu

Théotokos

En 431, après des débats pour savoir s’il convenait d’appeler la Vierge Marie « Mère du Christ » ou « Mère de Dieu » – Théotokos -, les Pères du Concile d’Ephèse ont retenu ce second terme sur le plan doctrinal, reprenant ainsi un titre marial déjà employé par les grands théologiens des années précédentes (Athanase d’Alexandrie, Grégoire de Nysse, Basile de Césarée, etc.). Au fond, derrière ce débat, se jouent l’identité de Jésus-Christ et donc aussi la réalité de notre salut. Dès lors, affirmer que Marie est la Mère de Dieu veut dire que Marie est la Mère de Jésus, vrai Dieu, vrai homme -Jésus, dont les natures humaine et divine sont profondément unies, sans confusion, dans l’unique personne de Jésus-Christ-.

La beauté de Marie et de Jésus

Appeler Marie « Mère de Dieu », cela signifie que la beauté humaine de Jésus s’est aussi laissée façonner par la beauté de Marie, laquelle est l’œuvre du Dieu Un et Trine. Plus précisément, c’est reconnaître que Jésus s’est laissé modeler par la chair de Marie, non seulement à travers les éléments nutritifs de son sang maternel, l’écoute de sa voix maternelle, tout au long de sa grossesse, les gestes d’affection maternelle pour son bébé, mais aussi à travers les nombreuses années d’éducation jusqu’à la maturité humaine de Jésus.

L’admiration des enfants

Dès le 8 décembre 1947, les quatre enfants ont été fascinés par la beauté unique de la Vierge Marie. C’est ainsi que Jacqueline écrira : « je vis tout à coup, à ma gauche, entre le vitrail et l’autel, une grande lumière vive et non éblouissante au milieu de laquelle apparut une belle Dame se tenant dans une grotte et ayant à sa droite un Ange ». Nicole et Jeannette « relèvent la tête. « Oh ! » s’exclament-elles portant simultanément la main devant leur bouche. Elles regardent stupéfaites. Puis Nicole : « Oh la belle Dame ! » (…). Après quelques minutes, quatre ou cinq selon leurs dires, elles sortent précipitamment, comme saisies de crainte, se retournant cependant pour admirer. » (Mgr Robert Fiot, l’île Bouchard (8 au 14 décembre 1947), 1951, 1993, p. 11)

N’oublions donc surtout pas, au cours de cette nouvelle année civile, à la suite des quatre enfants de l’île Bouchard, de contempler l’œuvre de Dieu, à travers la beauté de la Vierge Marie, révélant ainsi au monde la beauté d’une nature humaine lorsqu’elle consent à se laisser sanctifier par Dieu.

Psaume 138

11 J’avais dit : « Les ténèbres m’écrasent ! » mais la nuit devient lumière autour de moi.

12 Même la ténèbre pour toi n’est pas ténèbre, et la nuit comme le jour est lumière !

13 C’est toi qui as créé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère.

14 Je reconnais devant toi le prodige, l’être étonnant que je suis : * étonnantes sont tes oeuvres toute mon âme le sait.

15 Mes os n’étaient pas cachés pour toi * quand j’étais façonné dans le secret, modelé aux entrailles de la terre.

16 J’étais encore inachevé, tu me voyais ; * sur ton livre, tous mes jours étaient inscrits, recensés avant qu’un seul ne soit !

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