Le 9 décembre, la robe de la Belle Dame présente une inscription gravée sur la poitrine, en partie cachée par ses mains jointes… Les enfants ne comprennent pas ce mot mystérieux, dont ils ne voient que quelques lettres : MA… CAT. Il se révèlera trois jours plus tard aux yeux des fillettes : Magnificat !
Le Magnificat de Marie accompagne ainsi sa demande de prier pour la France. D’abord caché, il se laisse voir par les enfants le 12 décembre. La crise que traversait la France s’est brusquement apaisée trois jours plus tôt. Le pire a été évité : Magnificat ! Gravé en lettres capitales dorées, ce simple mot dit l’action de grâce de la Vierge Marie pour les merveilles de Dieu.
« Mon âme exalte le Seigneur… » Le dernier jour, le 14 décembre, la Belle Dame fera cette demande aux fillettes : « Dites à la foule de chanter le Magnificat ». Et quand l’assemblée l’entonne, la Dame lève les yeux au ciel, le visage illuminé d’un sourire, rayonnant d’un bonheur profond : le Christ a exaucé la prière des enfants, il a manifesté son salut.